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Cadre théorique

 

Résumé : A ladder of citizen participation (Sherry R. Arnstein, 1969)

 

Cette classification s’intéresse à la capacité d’un groupe qui, a priori, n’a pas le pouvoir face à un autre groupe à le rendre plus réceptif et attentif à ses visions, ses aspirations et ses besoins.

 

Sur 8 échelons, on passe de la « non-participation Â» assumée, au « pouvoir symbolique Â» et finalement « au pouvoir citoyen Â». De la sorte, les échelons représentent chacun un cran de plus à la capacité du citoyen à déterminer la finalité du produit. 

 

D’abord la manipulation, puis la thérapie, représenteront des tentatives des dirigeants d’« Ã©duquer Â» ou de « guérir Â» les citoyens.

 

 

 

 

 

On reconnait l’information comme la première étape essentielle au processus de participation. Elle se caractérise fondamentalement par une communication à sens unique du pouvoir vers les citoyens. On note que l’organisme ou la ville a la capacité de diriger la discussion.

 

 

 

 

 

 

On reconnait la consultation à une communication des citoyens vers le pouvoir souvent initiée par le pouvoir lui-même. Il n’y a cependant aucune assurance que l’avis des citoyens sera pris en compte. La consultation peut prendre forme de sondages, de rencontres de voisinage ou d’assemblées publiques. Encore une fois, l’organisme ou la ville peut diriger la discussion en posant des questions dirigées et intéressées.

 

 

 

 

 

La conciliation prend forme lorsque des citoyens commencent à être impliqués au sein du processus décisionnel. Néanmoins, ils peuvent apparaître en sous-nombre. La conciliation se positionne comme la dernière étape avant la réelle participation. D’une certaine façon, elle se résume aux germes non aboutis de la participation. L’encadrement et la définition des droits et responsabilités des divers intervenants y est souvent mal définis. Autrement dit, le processus et le niveau de « pouvoir Â» des citoyens restent ambigus. À l’extrême, on pourrait dire que le rôle des citoyens reste trop planifié.

 

On parle réellement de participation lorsque les citoyens et décideurs viennent à entretenir une relation d’échange continue, et ce, sur une longue durée. Les discussions y prendront forme de négociation où chacun est justement représenté.

 

Finalement, la participation peut aller jusqu’à délégation de pouvoir où un groupe citoyen se voit confier des pouvoirs et responsabilités au sein d’un système. L’ultime niveau de l’échelle de Arnstein sera le contrôle citoyen où une communauté locale gère de manière autonome un système.

 

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